CLasse d'INitiation
de Mons-en-Baroeul / Lille Fives (nord)
Comment c'est chez toi?
voyage en vélo dans des écoles d'Afrique suivi par des enfants du monde, à Mons
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Gaspard et Ruth partent pour six mois avec leurs vélos au Bénin, au Togo et au Burkina Faso. Ils vont s'arrêter dans des écoles pour faire des ateliers avec les enfants et étudier le milieu autour de l'école. A chaque étape de leur parcours, ils nous enverront des photos, des vidéos et des sons. On tiendra leur journal de bord sur cette page internet.
L'école Hélène Boucher (école en pédagogie Freinet) fera une correspondance scolaire avec les écoles.
 
   
jeudi 1 décembre 2011: rencontre de Gaspard et Ruth avec le groupe CLIN du jeudi
   
On se présente à Gaspard et Ruth. Ils nous expliquent qu'ils vont partir en Afrique.
Ils nous montrent un journal avec les photos d'un voyage passé.
Ils vont faire la route avec leurs vélos. Il nous ont fait voir leurs vélos.
Ruth montre ses habits. C'est un petit sac pour six mois! Parce qu'il fait chaud, elle ne prend pas de manteau, de chaussettes, de pulls, de pantalons.
Elle montre ses médicaments, le plus important c'est pour les moustiques.
Elle montre les sacs de couchage pour dormir. Ils sont très fins.
Ils nous montrent la moustiquaire pour protéger des moustiques. Les moustiques donnent des maladies graves.
Gaspard montre une théière et des verres pour boire. Ils ont des assiettes, des fourchettes et des cuillères pour manger.
Les deux montrent la carte pour le parcours en vélo.
Ruth montre les passeports, elle a un passeport espagnol et Gaspard a un passeport français.
Écrit par Slimane et Aïcha le 15/12/2011
relu et complété par le groupe le 05/01/2012
Au Bénin (Adjigo, décembre-janvier 2012) - message de Gaspard reçu par mail
On mange devant une petite case qu'on a à Adjigo à côté de l'école. On mange du riz et du maïs, c'est l'alimentation principale ici. Dans la théière on fait du Bissap c'est la fleur d'hibiscus, c'est bon contre la fatigue, et ça soigne le palus aussi.
Ruth répare la premiere crevaison. On va penser à faire une révision complète parce qu'on fait pas mal de route de terre et du coup il y a plein de sable partout.
La photo avec les enseignants ce sont les membres de l'ABEM mouvement freinet. A côté de Ruth c'est Simon Bessan. En bas à droite c'est Jean Daye directeur de l'école d'Adjigo. En bas à gauche c'est Agossou Josef, enseignant à Dogbo au nord de Lokossa. A côté de moi, c'est Edouar Dohou directeur ici a Lokossa.
C'est un reportage qu'on a fait sur le marché de Ouédémé, un village à 20 minutes de Adjigo. On peut voir des dames qui vendent le crin crin, c'est un legume vert. Sur l'autre photo elle vend la noix de palme, ça sert a faire la sauce.
On fait des ateliers de création en materiaux de recupération.
Les enfants ramènent des boîtes de conserve de sardines à la tomate vides et on utilise ça pour faire des personnages. ici c'est facile de récuperer ça parce qu'il n y a pas de ramassage des ordures du coup on peut trouver ca dans la rue.

On est parti de Lokossa mi février on est descendu jusqu'à grand popo sur la côte au sud du Bénin pour rejoindre la frontière avec le togo à Aneho.
Grand popo ville très touristique où les pécheurs béninois résidant sur les plages sont menacés d'expulsion, à cause de la construction de gros hôtel pour touristes et de résidences secondaires pour expatriés.

On roule DIN DIN (en cotafon), BLO BLO (en éwé), doucement (en francais), les routes n'étant pas toujours en bon état, on prend le temps.
Une fois passé la frontière, on est remonté par la route du nord par Tabligbo pour rejoindre Tsévié sans passé par Lomé.
Lomé étant la capitale on évite en vélo plus de problème qu'autre chose.


L'hospitalité africaine est impressionnante. Pas un endroit ou l'on nous refuse de dormir.
Dans des salles de classe, chez le chef du village, dans les fermes on trouve chaque nuit un endroit où dormir.

A Tsévié première rencontre avec le mouvement Freinet Togolais. Elle s'appelle Lydia Lene militante depuis des années ainsi que pour la lutte et l’engagement des femmes enseignantes dans son pays.
On est restés 4 jours chez elle le temps de redescendre également rapidement à Lomé pour faire le prolongement des visas.
On a visité son école et discuté longuement de sa lutte ici au Togo.

On a décidé de partir direction Kpalimé à la frontière avec le Ghana où commence la région des plateaux.
Le mont Agou est la plus haute montagne du Togo. Elle mesure 980 mètres. Nous sommes montés au sommet pour profiter de la fraîcheur des hauteurs.
La chaîne de montagne de "DANY" offre à la population une terre riche et propice au divers plantations. On y trouve du café, du cacao, de l'arachide, la noix de cola,les palmiers mais également ananas, banane, citron, orange, papaille, mangue, avocat, karité, mais, mil,etc... voilà la vraie richesse...
L'exportation de la majorité des productions vers les pays occidentaux ne sont pas en faveur des paysans.

Aprés avoir passé une bonne semaine dans les montagnes, difficile d'en sortir, nous avons pris un véhicule pour les 200 derniers kilomètres d'Atakpame, au nord de Kpalimé, pour nous rendre à KARA.
Le programme nous attend dans les écoles du nord.

mars 2012: on a reçu un colis du Bénin
avril-mai 2012: suite et fin du voyage
Sanda Afohou (Togo)
La calebasse est le fruit d’une plante sauvage. On l’utilise pour boire, pour porter l’eau, pour vanner le mil ou le maïs, pour faire des ustensiles de cuisine… on peut aussi fabriquer certains instruments de musique comme la guitare. On pratique aussi la danse de la calebasse. On danse avec des calebasses pleines de sable et on chante en même temps.
On fait du papier recyclé avec le jardin d’enfants à l’ombre du manguier.
Avec les matériaux de récupération on a construit ce bonhomme. Le monsieur peut marcher et bouger avec l’aide des enfants.
En classe on travaille par groupes. Chaque groupe prépare des questions pour aller découvrir après comment on fait le puits, le grenier… Dans un même groupe il y a des enfants qui désignent, qui écrivent ou qui posent des questions.
Dans l’atelier d’expression corporelle on a été transformé en fourmi, tomate, éléphant… On se bande les yeux et on se déplace dans l’espace pour chercher différentes sensations et mouvements.
Les tatas Tamberma (nord Togo)
C'est dans la plaine de Nadoba (au nord, frontière Togo-Bénin) qu'ont peut découvrir le société Tamberma. Leurs habitats, la tata tamberma, est une forteresse de terre à étage. Autrefois, elle protégeait la famille contre l'intrusion d'animaux sauvages. Elle est formée de tours reliées par un pans de murs et sa hauteur ne dépasse pas trois mètres.
Quatre à cinq mois sont nécessaires pour construire une tata. La construction débute après les récoltes, quand la terre est encore malléable. Devant l'entrée, se trouve un socle sur lequel sont élevés des autel de terre de forme conique, où reposent les souffles des ancêtres de la famille.
       
Réserve du Pendjari
La réserve de la pendjari est située au nord du Bénin frontière avec le Burkina Faso. On peut y voir un grand nombre d'animaux. Elephants, hippopotames, lions, grand singes et bien d'autres s'y regroupent.

Il nous a paru important d'y faire un tour, même si le camping sauvage accompagné d'un guide vous donne quelques poussées d'adrénaline à chaque rugissement de lions... Nature encore préservée où ces animaux vivent en toute liberté loin du braconnage et autre trafics.

       
mai 2012: retrouvailles avec Ruth et les 3 livrets des voyages

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LIVRET BENIN (pdf 110Mo)

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LIVRET TOGO (pdf 90Mo)
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LIVRET BURKINA FASO (pdf 150Mo)

juin 2012: Gaspard est encore au Burkina Faso, Yvon son papa est venu nous apporter une clé usb

A partir de la frontière du Togo à Cinkassé jusqu'à Ouagadougou il n'est plus possible d'être le seul cycliste sur la route.

TOUT LE MONDE se déplace à vélo, les enfants, les mamans, les vieux, c'est le moyen de locomotion le plus utilisé.
Le burkina faso à vélo, ça chauffe. Les températures à 13h montent parfois jusqu'à 45 degrés. Du coup pour rouler à vélo c'est très tôt le matin quand le soleil se lève à 6h ou en fin de journée vers 16h.
La route qui va de Ouagadougou à Lomé est une route de commerce entre les différents pays très fréquentés par les "titans", des gros camions qui importent de l'étranger des marchandises et qui exportent vers l'extérieur les ressources du pays.

Chez les Kaborés
Le temps de passer la nuit à Zorgho sur la route de Ouagadougou ou dans la famille la mère et la fille Céline pratique le métier de tisserand. Elle fabrique à la main les pagnes traditionnels à partir de la matière première, le coton. C'est un métier très reconnu au Burkina.

Les grandes personnes à Boromo
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