CLasse d'INitiation
de Mons-en-Baroeul / Lille Fives (nord)
frontières
images de vie entre les lignes
Lundi 3 mars 2008, nous sommes allés voir l'exposition à l'USTL-Culture. On peut la revoir sur internet en visite virtuelle.
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La douche multilingue
Exil
C'est comme une douche. On entend le mot frontière dans plein de langues. (El Houssine) C'est des photos dans la nuit. Il y a des gens au bord de la mer. Ils attendent pour aller en Angleterre en se cachant dans des camions. (SokRun)
   
Le dernier paradis: Corée du Nord
Lisières d'Europe
C'est un pays où personne ne rentre et personne ne sort. (coll.) On écoute des femmes et des hommes qui racontent des histoires de frontière, comment ils sont passés, comment ils ont traversé... (coll.)
   
La vie au pied du mur
Rromano Than: chroniques réelles d'un pays imaginaire
Il y a un mur. Le garçon monte sur le mur. C'est difficile. On ne peut pas passer. (Hassan)
Il y a des gens qui vivent dans des caravanes. Ils n'ont pas de maison pour faire leur vie. (Khaoula)
   
Kingsley, itinéraire clandestin
Kingsley est parti du Cameroun parce qu'il était trop pauvre. Il a fait un long chemin pour arriver en France. C'est très dur. Il y a la police qui surveille. Il se cache. Kingsley n'a pas de sous alors il a pris des bouteilles en plastique pour faire des chaussures. C'est des claquettes-bouteilles. A la fin, il est arrivé en France mais beaucoup de gens sont morts en faisant comme Kingsley. (coll.)
   
mon voyage
La CLIN de l'école Wagner de Lille Sud (classe de Marie-Christine Blayac) est allée voir la même exposition que nous. Ils nous envoyé les textes qu'ils ont écrit sur leur arrivée en France.
Pour venir en France, on a roulé en voiture pendant trois jours. On a traversé plusieurs pays. J’ai été malade en voiture. J’ai dormi beaucoup. Quand j’ai traversé les pays, beaucoup de pays, j’ai vu des grandes roues et des enfants qui jouaient. (Rebecca)
En Roumanie, un monsieur est venu avec une voiture. Je suis parti avec Papa et Maman. Quand on est arrivé à la frontière, mon papa il a donné des sous, et il a pris un billet qu’il a mis dans la machine, ça a fait « tut ! » et la barrière s’est levée. On a montré les passeports. Après, on a roulé trois jours et trois nuits, j’ai beaucoup dormi. La voiture nous a laissé au serpent. Quand je suis arrivé en France, c’était la nuit, il était 2 heures. Le métro était fermé. On est parti à pied jusqu’à Calmette. (Gabriel)
Je m’appelle Anas. Je suis venu du Maroc, je suis parti avec ma mère en France.J’ai pris le bus jusqu’à Tanza puis j’ai pris le bateau. Il nous ramené en Espagne puis j’ai repris le bus jusqu’à Paris. Après j’ai donné de la monnaie à un homme qui nous a ramené jusqu’à Lille, alors j’ai appelé ma tante qui est venu nous chercher. J’ai passé trois jours de route et c’était trois jours merveilleux parce que j’ai pris le bus et le bateau. Quand j’ai pris le bateau, j’ai vu la mer, le fond était bleu et blanc, c’était un moment merveilleux. (Anas)

Quand je suis venu en France, j’ai d’abord pris une voiture au Maroc. Après j’ai pris un bateau pour aller en Espagne. Et après j’ai pris un bus jusque Wazemmes, à Lille, en France. Et je suis arrivé à Lille-Sud en voiture. (Sofiane)

   
Cachemire, le paradis oublié
mon souvenir de frontière
A la manière de cette photographie, on a dessiné un souvenir de frontière en noir et blanc. On a colorié une seule chose en couleur. On a raconté.
Il y a des jeunes qui jouent sur un manège. Ils sont heureux. Autour d'eux, c'est la guerre. Le photographe a colorié le manège pour dire que même si il y a la guerre, ils sont heureux parce qu'ils jouent. (Khaoula)
El Houssine
Hassan
Sok Run
Azeddine
Khaoula
   
Il y a des frontières partout!
la frontière de l'exposition
la frontière du métro

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